Des propriétaires peinent à louer leurs loyers

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Des propriétaires peinent à louer leurs loyers

Propriétaires d’immeubles locatifs en difficultés financières

Plusieurs propriétaires d’immeubles locatifs éprouvent des difficultés à relouer leurs logements dans les régions de Montréal et de Québec. La situation inquiète la CORPIQ qui craint que certains propriétaires rencontrent de sérieuses difficultés financières.

Des données compilées à la mi-juin par la CORPIQ révèlent que 7 % des logements montréalais et 3 % des logements à Québec étaient toujours vacants ou disponibles pour le 1er juillet.

Plusieurs facteurs expliquent ces résultats. Certains jeunes ont choisi de demeurer chez leurs parents en raison du ralentissement économique survenu l’an dernier et plusieurs locataires ont profité des bas taux hypothécaires pour accéder à la propriété.

Les personnes âgées sont aussi nombreuses à déserter le marché locatif pour s’établir dans des résidences pour retraités. «Il y a eu beaucoup de construction dans ce secteur dernièrement. Heureusement, les immigrants continuent de louer des appartements», a exprimé Hans Brouillette, directeur des Affaires publiques à la CORPIQ.

Le portrait est encore plus sombre pour les propriétaires de petits immeubles, soit les plex de 2, 3 ou 4 appartements. Le taux de disponibilité des logements est deux fois plus élevé chez les propriétaires de plex. Il atteignait 13 % pour les propriétaires de 1 à 4 logements à Montréal et dans la vieille capitale il se chiffrait à 10 %.

La CORPIQ craint que des propriétaires éprouvent de sérieuses difficultés financières. «Des investisseurs ont acheté sans marge de manœuvre à des prix très élevés et avec des loyers qui sont trop faibles», a ajouté Hans Brouillette.

Les statistiques de la CORPIQ sont issues d’un sondage réalisé du 7 au 18 juin par la CORPIQ auprès de ses membres. Au total, les répondants possèdent plus de 25 000 logements.

Carl Renaud, Argent 30 juin 2010

Vous pouvez en apprendre plus sur les conditions du marché à Montréal et au Canada.

Ghislain Larochelle