Investir dans une mini-maison, est-ce rentable ?

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Investir dans une mini-maison, est-ce rentable ?

Il y a beaucoup de manières différentes de faire de l’argent en immobilier, et d’investir dans une mini-maison en est une parmi tant d’autres. Mais s’agit-il vraiment d’un moyen efficace pour s’enrichir ?

Voici mon avis sur le sujet : si votre but est de générer un revenu ainsi que de tirer profit d’une plus-value, alors je ne vous conseille pas d’investir dans une mini-maison. Du moins, pas au Québec.

Par contre, si votre objectif est de vivre un style de vie minimaliste et que la perspective d’entretenir une grande maison vous donne des boutons, alors pourquoi pas !

Avant d’élaborer mon explication, voici quelques éclaircissements sur ce qui est considéré comme une mini-maison.

C’est quoi, une mini-maison ?

Il s’agit de petites maisons, aussi appelées « tiny house », dont la superficie se situe environ entre 300 et 700 pieds carrés.

Il y aurait aujourd’hui un peu plus de 10 000 de ces mini-maisons aux États-Unis et l’engouement va en s’accentuant. Bien que cette tendance existe depuis plusieurs années, c’est la crise de 2007 qui a réellement popularisé ce type d’habitation.

Qui dit petite maison dit aussi petite hypothèque et petit terrain. C’est sans parler des frais de chauffage et d’électricité qui sont moins imposants. Les taxes municipales, proportionnelles à l’évaluation municipale de la maison, sont elles aussi moins élevées.

Mais au-delà des économies qu’il est possible de réaliser, je crois que le fait de demeurer dans une mini-maison tient surtout d’un choix philosophique. En vivant dans un espace réduit, il faut inévitablement vivre de peu de possessions.

La mini-maison est-elle populaire au Québec ?

Sur les 1476 municipalités que compte la province, seulement une vingtaine permettent la construction de mini-maison. C’est les cas notamment de Lantier dans les Laurentides, de Sherbrooke et Dixville en Estrie.

À Sherbrooke, par exemple, le projet le Petit Quartier comptera, une fois la construction terminée, un total de 73 mini-maisons dites « coopératives ». Un peu à la manière d’un complexe de condos, ce « petit village » comptera, une fois complété, une piscine commune, un jardin communautaire, 6 hectares de forêt, une salle commune, etc.

Malgré quelques projets qui semblent bien organisés, comme Le Petit Quartier, le nombre de mini-maisons demeure limité au Québec. Je n’ai pas trouvé de chiffre exact, mais si certains projets ont le vent dans les voiles, d’autres ne rencontrent pas l’engouement espéré.

Pourquoi les chances de faire de l’argent sont minces ?

Je l’admets : je ne suis pas un expert dans les mini-maisons. Toutefois, je constate que très peu d’investisseurs se lancent dans de tels projets. Et la raison est la suivante : ce n’est pas assez rentable pour en faire la location.

Pourquoi ce n’est pas assez rentable ? C’est difficile d’aller chercher un loyer de plus de 1000 $ par mois lorsque l’espace habitable de la maison n’est que de 400 à 500 pieds carrés. Donc mon conseil, si vous souhaitez faire un bon investissement dans le but d’en tirer un revenu : Ne touchez pas à ça !

La seule exception : la location à court terme

La seule exception que je vois est pour la location à court terme. Je fais référence ici à la location pour des périodes de 30 jours et moins, comme ce qui se fait sur Airbnb. Par contre, il faut que les règlements municipaux et ceux du quartier le permettent.

Récemment, je me suis intéressé à un projet de petits chalets, des « pods », au nord de Montréal. Ces petits chalets, tous situés sur le bord d’un lac, font 10 pieds de large par 15 pieds de long. Chaque terrain est d’une largeur de 25 pieds. Il y a donc très peu d’espace entre les chalets, ce qui permet de rentabiliser le terrain. Mais finalement, j’ai préféré ne pas aller de l’avant, puisque je préfère attendre de voir comment va aller l’engouement pour ce genre de mini-maison.

Je recommande donc de ne pas vous lancer pas dans ce type d’investissement à tête baissée. Attendez de voir s’il y aura un véritable engouement. Cela vous permettra aussi de voir l’évolution des lois et des règlements municipaux.

Mon conseil, surtout si vous débutez dans l’investissement immobilier, est donc le suivant : investissez dans des secteurs où les perspectives de rentabilité ont déjà été éprouvées. Les flips, le multilogement, la location à court terme de type Airbnb… Si vous souhaitez réussir un premier deal rentable sans faire les mêmes erreurs que tant d’autres personnes ont déjà commises avant vous, je vous invite à vous inscrire à mon programme Les secrets de l’immobilier, qui est entièrement en ligne. Vous pouvez progresser au rythme qui vous convient !

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