Denis Robitaille et Josée Lamy

Des réussites qui pourraient être les vôtres

Des réussites qui pourraient être les vôtres

Denis Robitaille est un ancien gestionnaire dans la fonction publique québécoise. Aujourd’hui, lui et sa conjointe, Josée Lamy, administrent « Les Anges immobiliers », une entreprise qui se spécialise en location-achat.

Denis Robitaille Anges

Quel est votre « big why » en immobilier ?

Notre « big why » est de venir en aide aux gens qui traversent des difficultés financières et qui désirent acquérir une propriété ou protéger celle qu’ils ont déjà, grâce à la location-achat. Nous pensons que les personnes qui traversent des difficultés dans la vie ont droit à une deuxième chance.

En quoi votre vie a-t-elle changé depuis que vous faites de l’immobilier ?

Au départ, c’est en planifiant ma retraite que j’ai commencé à m’intéresser davantage à l’investissement immobilier. À l’époque, j’étais directeur du bureau de projets informatiques de la CSST, où je gérais la performance des projets impliquant de 500 à 600 personnes. J’étais très occupé ; à vrai dire, c’était une vie de fou ! Je planifiais alors partir à la retraite 7 ans plus tard, mais elle est arrivée beaucoup plus rapidement ; 6 ans en avance pour être exact ! J’ai donc quitté mon emploi, ce qui a été une libération. Maintenant, je fais ce que j’aime et je travaille à mon compte.

Quels sont vos projets immobiliers présentement ?

Nous faisons principalement de la location avec option d’achat, qui s’adresse surtout aux gens qui voudraient s’acheter une maison, mais qui ne passent pas au financement. On étudie la situation des gens, puis on achète la propriété qui les intéresse. Pendant que nous les aidons à rebâtir leur crédit, on leur loue la maison, puis on leur revend dans un intervalle court de deux à trois ans.

Nous faisons aussi une petite variante qu’on appelle le « sauvetage immobilier ». Cela s’adresse aux gens qui sont déjà propriétaires, mais qui traversent une période financièrement difficile. Pour leur venir en aide, on achète leur propriété et on leur loue, le temps que leur situation s’améliore, puis on leur revend plus tard.

Nous restons sélectifs dans nos projets. On cible les personnes qui sont le plus dans le besoin et que nous pouvons véritablement aider.

Pouvez-vous nous parler d’une embûche et d’un bon coup dans la dernière année ?

Nous préférons parler des bons coups que des embuches, puisque des embuches c’est certains qu’on en a tous eus, et on finit par passer à travers. Du côté des bons coups, on peut en mentionner deux très intéressants.

D’abord sur le plan financier, il y a un condo que nous avons payé 119 000 $ et pour lequel nous avons reçu un financement de 140 000 $ en utilisant quelques stratégies particulières. Nous sommes sortis de chez le notaire avec un chèque de 21 000 $ en réalisant cette transaction. C’est comme si nous avions été payés pour l’acheter.

Ensuite sur le plan plus personnel, on a aidé une famille de Colombiens qui a été refusée au financement après un changement d’emploi du monsieur. Lui et sa femme étaient préqualifiés pour un emprunt de 280 000 $. Ils avaient déposé une offre d’achat de 265 000 $ sur une maison affichée sur DuProprio qui correspondait exactement à leurs besoins. Mais entre la préqualification et le dépôt de l’offre d’achat, le monsieur avait changé d’emploi. La banque leur a refusé le prêt, et c’est alors que cette famille a fait appel à nous. Chez le notaire, leur réaction de bonheur de pouvoir accéder à la propriété qu’ils avaient choisie valait à elle seule notre implication dans ce projet.

Quels sont vos objectifs pour 2019 ?

Dans un horizon de trois ans, nous avions l’objectif de réaliser 100 transactions. Mais depuis peu, les opportunités affluent de partout, si bien qu’il va falloir que nous révisions à la hausse nos objectifs ! Aussi, pour 2019, on aimerait développer notre territoire. On commence à étendre notre réseau à l’ouest du Québec. On a de nouveaux bureaux à Québec dans lequel logent également des entreprises spécialisées dans le financement et le crédit, comme le BUCC (Bureau Canadien du Crédit).

Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui veut passer à l’action en 2019 ?

Il faut s’entourer des bonnes personnes et établir un bon réseau. Ce sont ces gens qui apporteront les opportunités et qui voudront travailler avec vous. Aussi, les gens vous apporteront les opportunités, mais rien ne passera si vous ne déposez pas une première promesse d’achat.