Beaucoup de personnes se sont lancées aveuglément dans les flips, dans l’espoir de faire un coup d’argent. Il est vrai que les possibilités d’enrichissement sont élevées. Mais il est également vrai que les gens mal informés commettront assurément de couteuses erreurs, et que leur flip se transformera en flop.
Mon ami Jean Luc Dion (également coach chez Immofacile) nous a résumé les 3 erreurs les plus fréquentes commises lors d’un flip.
Erreur 1 : Mal calculer son profit
S’il n’y a pas de profit, le flip n’a pas sa raison d’être ! Bien sûr, il se peut que vous fassiez un peu moins d’argent lors de votre premier flip, pour en faire davantage lors de votre deuxième et de votre troisième. C’est l’expérience qui rentre. Mais au minimum, votre démarche devrait être rentable !
Comment éviter cette erreur ? Il faut bien comprendre la formule :
Profit = prix de vente – prix d’achat – rénovations – frais divers.
On cherche à maximiser la valeur marchande ! Pour cela, il faut attirer un maximum d’acheteurs potentiels, chercher à créer un coup de cœur et livrer une propriété clé en main.
Erreur 2 : Mal calculer le coût des rénovations
Avez-vous aperçu les annonces télévisées d’un célèbre magasin de rénovation ? « Tant qu’à y être, on va faire une pergola ! » Les tant qu’à y être n’ont pas leur place dans la réalisation d’un flip.
Comment éviter cette erreur ? Lors des rénovations, il n’est pas nécessaire de tout arracher pour refaire à neuf ; il faut choisir les bons matériaux aux bons endroits. Ayez toujours un budget de contingence, d’environ 20 % des frais de rénovations, disponible pour les imprévus. Faites attention à ne pas sous-rénover ou à l’inverse, trop rénover : il faut créer le coup de cœur chez l’acheteur, mais il faut avant tout faire un profit.
Erreur 3 : Négliger les frais d’achat, de vente ou de possession
À court terme, être propriétaire entraine de nombreuses dépenses, ce qui peut être problématique si vous ne parvenez pas à vendre rapidement votre flip.
Comment éviter cette erreur ? Dans vos calculs, n’oubliez pas : les frais d’achat (frais de notaire, droit de mutation, frais d’inspection, frais d’incorporation, frais d’évaluateur), les frais de possession (taxes, assurances, frais de financement) et les frais de vente (frais de courtier, frais de publicité, frais de quittance, pénalité d’hypothèque, certificat de localisation). Vous pouvez estimer l’ensemble des frais à 10 % du prix de revente.