Lorsque survient un décès, les héritiers doivent composer avec une situation doublement pénible : d’une part, la perte d’un proche, et d’une autre, la gestion de la succession. Et bien souvent, ceci implique d’avoir à gérer un bien foncier ayant appartenu au défunt. Certains héritiers voudront se départir de la succession, ce qui pourrait constituer de bonnes occasions pour l’investisseur attentif.
Il arrive régulièrement que des héritiers ne souhaitent pas hériter de la gestion d’une propriété. Dans ces situations, ils préfèrent souvent vendre rapidement, et à un bon prix. Pour tout investisseur souhaitant réaliser un bon profit à l’achat, les occasions peuvent valoir leur pesant d’or. Toutefois, il convient d’user de discernement.
Faites preuve de délicatesse
Bien qu’elle soit une pratique légale, la recherche de succession pourrait paraître importune aux yeux de certaines personnes ayant perdu des proches. Il convient donc d’être le plus respectueux possible. Il ne s’agit pas de harceler les gens, mais plutôt de leur offrir une chance de faire affaire. Si la personne sollicitée ne désire pas traiter avec vous, elle dispose de la liberté de vous dire « non merci ».
Un deal ? Pas si vite… faites évaluer !
Si vous parvenez à convaincre un héritier de vous vendre une maison reçue en héritage, veillez tout de même à faire évaluer la demeure en question. Faites affaire avec un évaluateur agréé et un inspecteur. Ceux-ci pourront vous donner la vraie valeur de la résidence, tout en vérifiant son état. Gardez en tête qu’une maison vendue à rabais peut vous faire perdre beaucoup d’argent advenant un vice caché majeur. On n’est jamais trop prudent…
Le Registre foncier du Québec, votre meilleur ami
Le meilleur moyen de dénicher des occasions de succession est de ratisser les déclarations de transmission publiées par les notaires. Ces documents permettent le transfert officiel de propriété aux héritiers. Accessoirement, pour l’investisseur immobilier, ils permettent de connaître l’identité des héritiers, et fournissent suffisamment d’informations pour pouvoir les rejoindre. On y trouve entre autres les biographies juridiques des immeubles en question et celles de leurs propriétaires.
Ces précieux documents sont accessibles via le Registre foncier du Québec. Créé en 1841, ce dernier est accessible au public et retrace l’historique des transactions faites sur tous les lots cadastraux.
Considérant le fait que plusieurs héritiers souhaiteront se départir de leurs héritages, le registre foncier contient de nombreuses opportunités pour l’investisseur qui sait où donner de la tête. En 2016, il y a eu 23 204 successions d’immeubles déclarées au Québec.
Mais attention, avant de s’y aventurer à coup de clics hasardeux, sachez que chaque clic coûte 1 $. La facture peut monter assez rapidement. Afin de gagner du temps et d’épargner des clics inutiles, n’hésitez pas à bien vous renseigner avant d’entamer vos recherches. La formation « Le Registre foncier pour vos recherches » est indispensable à tout investisseur désirant rechercher des successions et des reprises bancaires!