J’ai rencontré beaucoup de personnes qui souhaitent faire des flips. Mais la réalité, c’est que plusieurs hésitent à passer l’action.
La plupart de ces personnes sont freinées par leurs peurs. Et pourtant, ces peurs ne sont souvent pas fondées. Voici les principales craintes que j’entends le plus souvent, et comment y remédier.
J’ai peur de ne pas faire une cenne.
Est-ce qu’un flip me permettra de réaliser un bon profit ? En théorie, oui ! Mais en pratique, plusieurs flippeux prennent des raccourcis qui finalement leur font perdre de l’argent. Certains omettent d’aller chercher les connaissances requises et apprendront de leurs couteuses erreurs. D’autres pensent qu’ils avanceront plus rapidement en faisant tout eux-mêmes, sans associé. Et pourtant, en vous associant à des partenaires, vous vous dotez d’un puissant levier.
J’ai peur de ne pas avoir une cenne.
Vous avez peur que la banque ne se moque de vous lorsque vous leur présenterez votre projet ? N’ayez crainte. Le pire qu’il pourrait arriver, c’est qu’on vous dise tout simplement non.
Et si tel devait être le cas, dites-vous qu’il existe plusieurs méthodes de financement créatif. Les principales sont :
- Le partenaire: Associez-vous à un partenaire qui possède suffisamment de fonds. En retour, partagez-lui vos compétences ou votre temps. (Pour trouver un tel partenaire, vous pourriez vous inscrire à un programme de formation, ou encore assister à l’une de nos soirées mensuelles. Vous y ferez certainement de belles rencontres.)
- L’utilisation de votre équité: Votre maison est payée (ou en voie de l’être) depuis longtemps ? Vous êtes plus riche que vous ne le croyez !
- Le prêt privé: Un prêteur privé pourrait vous aider à financer votre flip. Les prêteurs privés prêtent à des taux plus élevés que les banques, mais ils sont plus enclins à prêter leur argent. Cette stratégie est tout à fait adaptée aux flips, puisque généralement le temps de détention n’est que de quelques semaines.
- La balance de vente : Le vendeur pourrait vous aider à financer une partie de l’immeuble. Parfois, il suffit de demander !
- Le love money: Votre famille ou vos parents ont de l’argent ? Peut-être accepteront-ils de vous prêter de l’argent à taux avantageux.
J’ai peu d’y laisser toutes mes cennes.
Vous avez peur de tout perdre ? En immobilier, le risque fait partie du jeu. Mais les meilleurs investisseurs sont souvent ceux qui prennent des moyens pour limiter le risque.
Ici aussi, le partenariat vous sera utile. Toute forme d’association vous permettra de partager (et donc de réduire) le risque avec vos associés.
Mais l’ultime manière de réduire le risque, c’est l’incorporation. Le fait de vous constituer en compagnie vous permet d’abord de protéger votre responsabilité personnelle, et aussi d’optimiser l’imposition de vos flips. Vous pourriez être imposé à 20 %, même si votre compagnie encaisse un bon revenu.
J’ai peur de faire quelque chose d’illégal.
Réglons cette question une fois pour toutes : faire un flip, c’est tout à fait légal ! Ce qui ne l’est pas, c’est de faire un flip en contournant les règles. Il y a les règles des municipalités, celles de l’impôt et celles de la Régie du bâtiment du Québec (RBQ).
Par exemple, il vous faudra un permis municipal afin de pouvoir réaliser la plupart de vos rénovations. Ou encore, l’impôt vous oblige normalement à déclarer votre gain en capital si vous flippez une maison autre que votre résidence principale. Quoi qu’il en soit, afin de partir sur les bonnes bases, je vous invite à vous inscrire à une formation sur le sujet, ou encore à suivre un programme de coaching.