Le courtier immobilier commercial est un membre important de votre équipe. Voici dix conseils pour bien le choisir et faire fructifier vos affaires !
La profession de courtier immobilier est réglementée et sectorisée en trois activités : commercial, résidentiel et hypothécaire. La licence commerciale offre un domaine d’intervention plus vaste que la licence résidentielle.
1 – Vos besoins
Vous devez savoir ce que désirez acheter : un immeuble de cinq logements ou plus, un cinq-logements ou moins, un centre d’achat, un semi-commercial… En connaissant vos besoins, vous saurez vers quel type de courtier vous orienter (commercial ou résidentiel). La licence commerciale permet de faire du courtage pour des immeubles de cinq logements et plus, des terrains, des immeubles industriels, des centres d’achat… Quant à la licence résidentielle, elle n’autorise à faire du courtage que pour des immeubles de cinq logements ou moins…
2 – Le type d’immeuble envisagé
Selon ce que vous désirez acheter, le profil du courtier commercial pourra être différent. Certains seront spécialisés ou plus expérimentés en achat industriel, de terrains, de centres d’achat, de mini-entrepôts…
3 – L’expérience
Vous devez savoir si vous désirez un courtier avec beaucoup d’expérience ou un débutant. Cette question dépendra essentiellement de votre propre expérience. Vous pourrez plus facilement vous reposer sur quelqu’un d’expérimenté. Cependant, un débutant sera sans doute bien plus disponible.
4 – Temps plein ou temps partiel ?
Il est préférable de choisir un courtier qui fait ce travail régulièrement. Quand une personne exerce cette activité à temps partiel, en loisir ou en complément d’une autre activité professionnelle, elle ne dispose finalement que de très peu d’expérience. Cependant, une personne exerçant à temps plein, expérimentée (et donc très sollicitée) ne sera peut-être pas très disponible pour les recherches. Une personne débutante, exerçant à temps plein, sera alors peut-être la solution, car elle sera plus disponible.
5 – Des références
N’hésitez pas à rechercher les courtiers disposant des meilleures références. Renseignez-vous dans votre milieu professionnel, mais aussi sur Internet. Des références de qualité amènent généralement une collaboration de qualité.
6 – Ses ventes
Pour savoir si ce courtier vous conviendra, questionnez-le sur ses ventes. Combien a-t-il vendu d’immeubles dans la dernière année ? Dans les deux dernières années ? Quel type d’immeuble ? Comparez ses réponses avec vos besoins. (Voir le point 1)
7 – La négociation
Un bon courtier se doit d’être bon négociateur. N’hésitez pas à vous renseigner auprès de ses références pour connaître ses qualités en la matière.
8 – Sa bannière
Savoir sous quelle bannière il travaille (par exemple, Century 21…) est important, mais pas primordial. Le plus important reste ses compétences professionnelles. Privilégiez l’humain avant tout.
9 – Sa manière de travailler
Il faut également savoir s’il travaille seul ou en équipe, si d’autres courtiers travaillent avec ou pour lui. Renseignez-vous sur sa performance, demandez-lui combien de ventes il fait par an. Par exemple, un courtier extrêmement performant fait entre 70 et 100 listings-ventes par année. Regardez aussi le nombre de mandats qui lui ont été confiés. Vous aurez ainsi une sorte d’indice de confiance de ses clients.
10 – Sa disponibilité
Il s’agit sans doute du point le plus important. Votre courtier doit être facilement joignable. Il doit répondre à vos courriels ou vos appels dans un délai raisonnable. Cela vous semble être la moindre des choses ? Malheureusement, tout le monde ne l’entend pas ainsi.
Pour résumer, prenez le temps de bien choisir votre courrier commercial. Vous devez aimer travailler avec lui pour envisager de faire de bonnes affaires. Mais n’oubliez pas que vous devez aussi le faire travailler ! Il a besoin de gagner sa vie, tout comme vous.