Si vous étiez adulte dans les années 90, vous vous souvenez sûrement du programme « Liberté 55 » de la Lonfon Life (et y avez peut-être même souscrit). Pour les plus jeunes, ce placement financier devait faire de vous un retraité heureux et ayant atteint la liberté financière, et ce dès l’âge de 55 ans.
Peut-être même vous souvenez-vous des annonces qui passaient à la télévision. En voici d’ailleurs un extrait, paru en 1993 :
Alors, la liberté avant 55 ans : mythe ou réalité ?
Quelques chiffres
Un sondage SOM, réalisé en 2013 en collaboration avec la Régie des rentes du Québec, a mis en évidence les éléments suivants :
- Depuis 2003, le pourcentage des Québécois ayant pris leur retraite avant 55 ans est passé de 33 à 17 %.
- À peine 41 % des travailleurs espèrent prendre leur retraite avant l’âge de 65 ans.
- Six Canadiens sur dix n’ont pas de fonds de pension.
- La moitié des enfants qui naissent aujourd’hui vivront jusqu’à 100 ans (aux alentours de 80 ans aujourd’hui).
- En 2020 il y aura un million de baby-boomers au Québec.
- En 2026, le quart de la population vivant au Québec aura plus de 65 ans.
Quel financement pour votre retraite ?
Selon votre activité professionnelle (salarié ou travailleur autonome) et sa régularité (emploi stable, carrière morcelée…), le financement de votre retraite ne sera pas le même. Plusieurs systèmes coexistent actuellement (et peuvent s’additionner) : fonds de pension privé, RRQ (régie des rentes du Québec), RPC (régime de pension du Canada), REER, CRI, CELI, prestation de retraite… Mais est-ce bien suffisant ?
Le coût de la vie ne cessant d’augmenter. Le montant maximum de ces versements ne dépassant généralement pas les 60 % du revenu initial, la perte financière n’est donc pas négligeable… d’où la nécessité de trouver un revenu de remplacement.
Avant de chercher un complément à votre retraite, il faut tout d’abord savoir de combien vous aurez besoin pour la vivre comme vous l’entendez. Essayez d’évaluer ce que vous percevrez et, selon l’âge de départ souhaité, le complément nécessaire à une retraite confortable. L’immobilier est l’option qui vous permettra d’être libre le plus rapidement. Il suffit d’acheter des immeubles qui vous génèrent des revenus.
Qu’est ce que cela peut vous rapporter ?
Supposons que pour atteindre la liberté financière, vous avez un objectif de 50 000 $ de revenu annuel à la retraite. Vous pouvez atteindre cet objectif de plusieurs manières :
- 55 portes qui vous procurent chacune 75 $ de revenus nets par mois
- Deux flips à 25 000 $ chacun (le minimum recommandé pour un flip)
- Un placement de un million de dollars à 5 %
Cette dernière option nécessite de disposer déjà de cette somme, elle est donc la moins plausible (voir exemple concret ci-dessous) ; le flip nécessite d’être renouvelé chaque année, ce qui est difficilement tenable. La solution la plus simple est donc l’immobilier locatif.
Pour mieux illustrer le tout, comparons l’investissement en immobilier à l’investissement à la bourse :
Imaginez que vous disposez de 100 000 $. Quel placement serait le plus avantageux pour préparer votre retraite anticipée ?
Investir en bourse (au taux de 5 % d’intérêts annuels) vous rapportera théoriquement 164 700 $… en dix ans. Combien d’années alors pour atteindre le million, qui pourrait assurer votre rente de 50 000 $ par an ? Il vous faudrait… 47 ans de placement ! En avez-vous le temps ? Non, bien sûr.
L’autre solution est donc d’investir cette somme en immobilier. Par exemple, en achetant un premier immeuble locatif de 5 logements (prix d’achat 500 000 $, mise de fonds 75 000 $), vous pourrez utiliser une balance d’hypothèque au bout de cinq ans pour refinancer votre premier immeuble. Avec la différence, vous pourrez acheter une nouvelle propriété, et ainsi de suite… Au bout de plusieurs années, vous disposerez d’assez de portes pour vous assurer le revenu de remplacement escompté (par exemple, 50 000 $). Mais, cette stratégie demande de la patience et de la planification.
En conclusion, pour atteindre une liberté financière, cinq étapes s’imposent :
- Faites votre bilan personnel (que souhaitez-vous pour votre retraite ?).
- Établissez vos objectifs (être libre financièrement dans x années, quitter votre emploi à tel âge, posséder tant de portes dans x années, vivre de l’immobilier dans x années…).
- Faites le ménage dans vos dépenses (revoyez votre budget, optimisez vos ratios ATD/ABD, vérifier vos dossiers de crédit…).
- Apprenez sur l’immobilier (suivez des formations, lisez, faites-vous coacher…).
- Faites un plan d’action (choisissez votre type d’investissement, réfléchissez à un plan à court, moyen et long terme, préparez votre revenu d’appoint).