10 tendances à surveiller en immobilier en 2019

Investissement

10 tendances à surveiller en immobilier en 2019

L’année 2018 a été marquée par des records, notamment en termes d’augmentation des ventes. C’est aussi la 22e année consécutive de croissance des prix. Voici 10 tendances en immobilier pour 2019.

#1 Montréal

La grande région de Montréal bénéficie d’une économie prospère. La croissance économique y est robuste et prometteuse. Selon les chiffres, les revenus des ménages après impôts connaissent une augmentation annuelle située entre 3,5 % et 5,5 %. Comparé à d’autres régions du Québec, moins de locataires et de propriétaires y sont en difficulté financière.

Les opportunités :

  • Les flips trouvent preneurs, puisque les gens sont en moyens et sont plus susceptibles de rechercher des options « clés en main ».
  • Le multilogement demeure un bon placement ; les locataires sont en moyens et la demande est forte.
  • Tout comme pour les flips, la conversion en condos trouve preneurs.

#2 Airbnb

Parmi les tendances en immobilier, Airbnb est celle qui fait le plus jaser. En 2018, Montréal enregistre une croissance de 51 % pour Airbnb, avec une occupation moyenne de 88 nuits par année (24,2 %). Les revenus moyens s’élèvent à 753 USD par mois et par logement.

Les opportunités :

  • Aucune baisse n’est prévue.
  • Montréal occupe la 3e place mondiale des revenus de la location Airbnb.
  • En Superhost : le taux d’occupation moyen est de 47 % et le revenu moyen est de 153 USD (contre 109 USD pour un host régulier).

#3 Flips

Selon un sondage d’octobre 2018, 25 % des ménages projettent d’acheter une propriété au Québec. 79 % des logements occupés par un ménage propriétaire ont été construits en 2001. En outre, beaucoup de baby-boomers veulent vendre leur maison. Selon les chiffres communiqués par la conférence de la Fédération des Chambres Immobilières du Québec, une augmentation des ventes de 5 % et des prix de 3 % en 2019 est attendue.

Les opportunités :

  • La génération des baby-boomers projette de vendre leurs maisons acquises il y a quelques dizaines d’années, souvent non rénovées.
  • Les délais de revente devraient diminuer.

#4 Flip générationnel

De toutes les tendances en immobilier, celle-ci vous offre la possibilité de faire rapidement un bon profit.

Les milléniaux (18 à 34 ans)

Ils représentent 37 % des futurs acheteurs de 2019, dont les ⅔ sont des premiers acheteurs. Parmi eux, 45 % projettent d’acheter pour un investissement à long terme.

Les opportunités :

  • Les milléniaux sont une bonne clientèle, car les immeubles ne sont pas trop chers.
  • Optez pour les petites maisons, les plains pieds ou des jumelés que vous pouvez rénover et revendre

La génération X (35 à 54 ans)

Ils représentent 42 % des futurs acheteurs de 2019, dont plus du tiers est constitué d’un ménage de 4 personnes ou plus. Il s’agira souvent de leur deuxième achat immobilier, ⅔ d’entre eux étant déjà propriétaires.

Les opportunités :

  • Flips de grandes maisons (entre 350 000 $ et 450 000 $)
  • Ils ont une latitude financière plus large.
  • Les flips destinés à la génération X présentent un plus grand potentiel de profits.

#5 Petits logements haut de gamme

Plusieurs personnes de 55 ans et plus envisagent de déménager dans un plus petit logement. 39 % d’entre elles envisagent un appartement en copropriété. Elles visent la proximité de service, la sécurité du voisinage, l’accès aux parcs et espaces verts et la proximité des parents et amis.

Les opportunités :

  • Si l’opportunité se présente, vous pourriez investir dans de plus gros projets de type tout inclus (piscine, terrain de tennis…).
  • Les appartements haut de gamme sont également susceptibles d’attirer cette clientèle.
  • Un autre type d’investissement rentable est la conversion en condo, également susceptible d’intéresser les 55 ans et plus.

#6 Multilogement

La proportion des postes à pourvoir au Québec a grimpé en flèche et n’est pas près de s’arrêter. Le taux de chômage (5 %) est le plus bas depuis 1976.

Les opportunités :

  • Les locataires sont en mesure de payer leurs loyers.
  • Selon la SCHL, le taux d’inoccupation au Canada est passé de 3 % en 2017 à 2,4 % en 2018.
  • Le taux d’inoccupation au Québec est passé de 3,4 % à 2,3 % en 2018.
  • Le plus faible taux d’inoccupation est observé à Gatineau, avec 1,2 %.

#7 Location-achat

Le principe de la location achat permet à des gens qui n’en ont pas nécessairement les moyens d’accéder à la propriété. Pour l’investisseur, il s’agit à la fois d’une occasion de réaliser un bon profit tout en aidant autrui.

Les opportunités :

  • Ce secteur est en pleine expansion.
  • Les investisseurs peinent à répondre aux demandes croissantes.
  • C’est une pratique peu connue au Québec, contrairement aux régions canadiennes anglophones.

#8 Secteur commercial

Parmi toutes les tendances en immobilier, la vigueur du secteur commercial est assurément une opportunité à saisir. Ce secteur, qui est en bonne santé, offre de multiples avantages.

Les opportunités :

  • L’économie est en bonne santé.
  • Les entreprises cherchent à agrandir leurs locaux.
  • Les gens ont encore besoin de magasins, locaux ou bureaux.

#9 Chalets locatifs

La tendance est à la location de chalets locatifs. Voilà une occasion à saisir.

Les opportunités :

  • Le secteur est en pleine croissance.
  • Les sites de location à court terme comme Airbnb facilitent la vie des investisseurs.
  • Les régions les plus demandées : Laurentides, Lanaudière et l’Estrie
  • Optez pour un chalet que vous pouvez exploiter tout au long de l’année (cours d’eau, montagne, ski, skidoo…).

#10 Baisse des prix à Montréal pour 2019 ?

Aucune baisse de prix n’est attendue à Montréal pour 2019. Un ralentissement du marché est prévu au deuxième trimestre, mais toujours avec une croissance. Les tendances en immobilier présentées dans cet articles risquent donc de demeurer d’actualité!

Les opportunités :

  • L’économie et l’emploi resteront positifs.
  • La hausse des taux d’intérêt va engendrer un léger ralentissement.
  • Les prix vont augmenter moins rapidement.
  • À moins d’un choc négatif majeur, aucun recul n’est prévu.