Malgré ce que certains peuvent en dire, l’incitatif SCHL pour l’achat d’un première propriété est un excellent levier pour investir.
Rappelons les grandes lignes de ce programme :
Lancé le 2 septembre 2019, ce nouvel incitatif de la SCHL doit permettre aux acheteurs de réduire leurs mensualités hypothécaires. Les acheteurs d’une première maison peuvent donc financer une partie de leur investissement avec la SCHL ; jusqu’à 5 % du coût d’achat d’une propriété déjà existante ou 10 % du coût d’une nouvelle propriété.
Les conditions pour être admissible à ce programme? Il faut verser la mise de fonds minimale pour une hypothèque assurée et avoir un revenu familial de moins de 120 000 $.
Une fois votre propriété acquise, vous devez rembourser l’incitatif SCHL à la vente de la maison ou au plus tard dans 25 ans. La valeur du remboursement sera modulée selon l’augmentation ou la dépréciation du prix de vente.
Le gouvernement fédéral devient donc en quelque sorte « partenaire » de votre investissement. C’est important de connaître ce programme si vous faites des flips, si vous souhaitez investir dans un petit plex en tant que propriétaire occupant ou simplement si vous souhaitez acheter une première maison et que votre revenu est de moins de 120 000 $.
Pour plus de détails sur ce programme, c’est par ici.
Programme inutile, selon les économistes
Un article publié sur le site web de Radio-Canada a récemment retenu mon attention.
L’auteur de cet article critique critique sévèrement l’incitatif SCHL pour l’achat d’une première propriété. En résumé, le gouvernement fédéral avait prévu que 100 000 familles allaient utiliser cet incitatif en l’espace de 3 ans. Mais 4 mois après sa mise en place, seulement 4000 familles avaient utilisé ce nouvel incitatif.
Le problème, selon l’auteur, c’est que les emprunteurs qui gagnent 120 000 $ par année sont limités à un emprunt maximal de 480 000 $. La mesure serait selon lui inefficace dans plusieurs marchés canadiens, notamment en Ontario et en Colombie-Britannique où les prix sont très élevés. Par exemple, le prix moyen d’une maison unifamiliale à Toronto est de 830 000.
Donc puisque ce n’est pas possible d’acheter à Toronto, à Vancouver et dans d’autres villes canadiennes, certains journalistes et économistes disent que ce programme ne sert à rien.
Ils ont tort!
Personnellement, je ne suis pas d’accord avec eux! Même si cela ne permet pas d’acheter dans certaines villes, beaucoup d’acheteurs pourront acheter en périphérie des villes et en région.
D’ailleurs, j’en ai parlé sur les ondes de LCN à ma chronique du dimanche matin le 29 décembre 2019 dernier. Contrairement à ce que dit le journaliste de Radio-Canada, c’est un beau cadeau que nous fait le gouvernement fédéral! Et ce, peu importe que vous soyez acheteur ou investisseur.
Personnellement, je suis très content que ce programme ait été mis sur pied. D’abord, c’est un bon coup de pouce pour les premiers acheteurs et les jeunes familles. De plus, si vous êtes un investisseur immobilier qui fait des flips ou qui souhaite investir dans un petit plex en tant que propriétaire occupant, vous aurez une corde de plus à votre arc pour acheter et vendre vos projets.
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