Avez-vous déjà fait une erreur qui vous a coûté la vente d’une maison? Comme divulguer à votre courtier le prix maximum que vous êtes prêts à débourser pour un immeuble? J’ai fait plusieurs erreurs au cours de mes nombreuses années d’investissement et j’aimerais vous les partager afin que vous les évitiez.
Dire ou ne pas dire le prix maximum que vous êtes prêts à payer?
Vous pourriez être tenté de tout dire à votre courtier, y compris le prix maximum que vous allez payer pour un immeuble. Après tout, votre courtier est de votre côté, et devrait garder vos informations confidentielles. Je sais que plusieurs personnes ne seront pas d’accord avec ma façon de voir ici, par contre cette méthode m’a pourtant bien servi au cours des années. Lors de ma jeunesse, mes parents m’ont tout le temps dit que la meilleure façon de garder un secret est de ne rien dire à personne. De plus, ils me répétaient souvent : un secret finit toujours par être su un de ces jours. Combien avez-vous d’exemples que vous pourriez me raconter sur ce sujet? J’ai décidé d’appliquer cette technique en immobilier aussi.
Je ne dis pas que vous ne pouvez pas faire confiance à votre courtier! C’est qu’ils peuvent s’échapper ou donner des indices assez évidents dans la conversation avec l’autre partie. Quand vous rédigez une offre d’achat, je vous conseille de ne pas partager le prix maximum avec le courtier. En ne sachant pas le maximum que vous pouvez aller payer, cela ne distrait pas votre courtier lors la négociation. Je suis certain qu’ils ne violeront pas la relation de confiance, mais ils sont des êtres humains comme vous et moi.
Mes conseils pour une offre d’achat réussi
Souvent, lorsque je vends, j’ai une bonne idée du montant approximatif que l’acheteur est prêt à payer seulement en suivant la conversation que les courtiers ont entre eux. Il y a souvent des indices subtils que l’on peut détecter. Exemple : Je vous le dis, mon client (acheteur) doit vendre sa maison et il ne lui restera plus assez d’argent pour acheter la vôtre à ce prix. Un commentaire comme celui-ci est facile à vérifier sur le registre foncier et vous pouvez savoir le détail du prix qu’il peut payer à l’achat d’une maison. Juste après la rédaction d’une offre d’achat, il est commun pour les acheteurs de s’inquiéter avec les éventuels scénarios possibles. Voici quelques-unes de leurs réflexions :
- Que ferons-nous si le vendeur rejette d’emblée notre offre?
- Devrions-nous dire au vendeur que nous allons considérer une contre-offre?
- Si le vendeur accepte notre offre, peut-être, avons-nous offert un prix trop élevé? Euh… oui!
- Peut-être que le vendeur sera insulté parce que nous avons offert trop peu.
- Si le vendeur nous fait une contre-offre, devrions-nous accepter ce prix ou devrions-nous refaire une contre-offre?
Tout cela peut se traduire par une envie de révéler à votre courtier exactement à combien se situe votre maximum. C’est compréhensible. En tant qu’acheteur, vous voulez et avez besoin de conseils stratégiques. Mon conseil est de prendre votre temps pour bien réfléchir et d’essayer d’obtenir le plus de données possible pour prendre une bonne décision. Plusieurs facteurs peuvent affecter le prix d’un immeuble; tels que le type de marché, la concurrence pour la maison, le financement disponible, et la motivation du vendeur. On doit structurer nos offres depuis le début avec ces conditions en tête.
Ghislain Larochelle